Antonin Poncik

 Antonin (ou Antoine en français) Poncik, photographié par moi dans son ancienne résidence de Pierrefonds, en banlieue de Montréal, le 13 mars 2012. On peut observer à  gauche l'un des mobiles construits par Antoine pour démontrer la réalité physique de ce qu'il appelle la substance et que d'autres nomment chi, prana, bio-énergie ou orgone
PHOTO: Mario

Si je suis encore vivant, je le dois pour une bonne part à Antonin Poncik... un extraordinaire thérapeute énergétique!

Quel est son nom?

Son nom est Antonin Poncik. Ou Antoine Poncik en français. En fait son véritable prénom est Antoine car il est né en France avant d'émigrer en Tchécoslovaquie alors qu'il était très jeune. Mais le réalisateur Jean-Yves Bilien, de nationalité française pourtant, a choisi la version anglaise de son nom dans le film qu'il lui a consacré. De sorte qu'Antoine Poncik est plus connu comme Antonin Poncik. Dans les moteurs de recherche internet tels Google, les utilisateurs tapent Antonin Poncik et presque jamais Antoine Poncik. J'utiliserai indifféremment les deux versions de son prénom dans ce billet, quoique personnellement je l'appelle toujours Antoine et que lui-même téléphone en me disant: « C'est Antoine! »


Témoignage personnel

J'ai fait la connaissance d'Antoine Poncik il y a cinq ans, au printemps de 2007, alors que je souffrais de sérieux de problèmes de santé que la médecine scientifique ne semblait pas capable de juguler. 



Biographie d'Antonin Poncik

Antoine Poncik est né en 1944 en France dans la petite ville de Vimoutiers, située en Basse-Normandie, d'un père d'origine Tchèque et d'une mère Espagnole. Toute la famille déménagea dans ce qui était à l'époque la République Socialiste de Tchécoslovaquie alors qu'Antoine avait cinq ans. 

Après des études en électronique et en électro-acoustique à l'Institut Tesla, il travaille dans ce domaine en Tchécolovaquie. Suite au  Printemps de Prague de 1968, réprimé dans la violence par les troupes soviétiques, Antoine Poncik prend la décision d'émigrer en Occident et arrive au Canada en 1970.

Sa carrière en électronique et en électro-acoustique se poursuit au Canada jusqu'en 1990 où il commence à explorer ses capacités dans le champ de la bio-énergie. 

Ressources


Voici quelques sites où l'on parle d'Antoine (Antonin) Poncik:

On peut voir d'importants extraits du film de Jean-Yves Bilien qui lui est consacré sur Daily Motion:

Voici le premier de la série francophone de vidéos sur You Tube  réalisés par Antoine sur son parcours professionnel et ses découvertes.

Et voilà, encore sur You Tube,  le premier de ses vidéos en langue anglaise.

Son site web: Antonin Poncik



Contact

Quelles sont les coordonnées d'Antonin Poncik?

Eh bien Antonin habite maintenant à St-Bruno, près de Montréal, au Canada, et peut être rejoint par téléphone au 450-653-6211.

Post-scriptum du 31 janvier 2022: J'ai vu Antoine la dernière fois au début de la pandémie quelques jours avant qu'il prenne l'avion pour la République Tchèque. En juillet 2021, il m'a écrit qu'il ignorait la date de son retour à Montréal. Aucune nouvelle de lui depuis. Sa boîte vocale n'accepte pas de nouveaux messages et il n'a pas répondu à mon dernier courriel. Est-il malade? A-t-il définitivement pris sa retraite? A-t-il décidé de ne plus revenir au Canada? Je ne sais pas.


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Citation du jour

« Deux choses ne s'apprécient bien qu'au moment où on ne les a plus : la santé et la jeunesse. »
Proverbe algérien

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Québec matriarcal


Les femmes jouent un rôle important, dominant même, dans la famille et la société québécoise. Comment l'expliquer?

 Normand Lester, de Yahoo Québec Actualités, écrivait dans sa chronique du 16 juillet 2012  « ... tout le monde sait qu’ici au Québec, nous sommes depuis toujours une société dominée par les bonnes femmes.  Le manifeste de la CLASSE montre clairement qu’elles sont aussi les « bosses » dans le mouvement. »

 Depuis 50 ans, plusieurs observateurs, qu'ils soient sociologues, historiens, ou journalistes, effectuent un constat analogue. Ils parlent même d'une société matriarcale pour nous décrire. Un Français de mes amis, anthropologue de formation, a vécu dans une dizaine de pays différents en plus de la France: Espagne, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Argentine, Japon, Allemagne, etc. Au Québec, selon lui, les hommes sont étonnamment peu machos et les femmes ont une place dans la société sans pareille ailleurs en Occident. Mario, me demandait-il, comment le comprendre?

Trois particularités historiques l'expliquent.

1) L'éducation féminine
Des femmes plus scolarisées que les hommes.

Les élites de la Nouvelle-France, bourgeoisie et noblesse, sont retournées en France en 1760 après la conquête britannique. Seul le clergé catholique est resté au Canada, prenant un rôle de leadership dans la société qu'il devait garder pendant deux cent ans.

 En Europe et aux Etats-Unis, les hommes étaient plus scolarisés que les femmes dans les couches populaires de la société jusque dans la première moitié du vingtième siècle. Un peu à la manière de ce qui se pratique de nos jours en Afrique, en Inde ou en Amérique Latine. Mais au Canada français, pour les études de niveau primaire ou même parfois secondaire, la situation était inversée.

 Le clergé, qui contrôlait l'éducation, attachait beaucoup d'importance à celle-ci, autant pour les garçons que pour les filles. Mais son influence n'était pas suffisante pour contrebalancer les impératifs économiques. Alors les garçons restaient sur la ferme ou à l'atelier pour aider leurs pères tandis que les filles continuaient à étudier. Cette situation était la norme dans les familles paysannes du Québec.

Prenons l'exemple de mes parents, tous deux élevés sur des fermes. Mon père n'est allé que trois ans à l'école tandis que ma mère était institutrice avant de se marier. Autant dans la très nombreuse famille de mon papa que dans celle, non moins nombreuse, de ma maman, les femmes sont plus instruites que les hommes. L'exception se trouvait pour les études de niveau universitaire, droit, médecine ou théologie, qui étaient réservées aux hommes.

La journaliste et écrivaine féministe Denise Bombardier affirmait en 1996 lors des Rencontres philosophiques de l'UNESCO: « Le Québec est une société matriarcale, c'est un matriarcat psychologique. » Faisant référence aux études de niveau primaire, elle ajoute: « Cela s'explique en partie parce que les femmes étaient plus instruites que les hommes dans le passé. »

Dans une famille québécoise typique, les femmes tenaient la comptabilité et géraient les finances . Elles écrivaient aussi les lettres et avaient donc la haute main sur les « relations extérieures » de la maisonnée.

Cette tradition de plus grande éducation pour les filles que pour les garçons se maintient aujourd'hui. Le taux de décrochage scolaire au secondaire est plus élevé pour les gars que pour les filles: 40 % pour les garçons et 28% pour les filles dans les écoles publiques de Montréal, par exemple.

 Et maintenant que les femmes ont un libre accès à l'université, elles représentent 60% des diplômés. En 2009 au Québec, 34% des femmes de 25 à 34 ans possédaient au moins un diplôme universitaire de premier cycle, par rapport à 26% des hommes.

De 1760 à 1960, pour les études de niveau élémentaire, les filles dominent et cette situation est exceptionnelle sur la planète. Pour les études de niveau universitaire, les garçons sont plus nombreux jusqu'en 1970. Actuellement et depuis de nombreuses années, plus de filles que de garçons ont complété des études secondaires, collégiales ou universitaires.


2) L'absentéisme masculin 

En Nouvelle-France, les femmes assumaient seules les responsabilités familiales pendant près de la moitié de l'année. Les particularités climatiques et économiques, de même que l'immensité du territoire, amenaient cette situation.

La chasse, le commerce des fourrures et le travail forestier étaient des sources majeures de revenus pour les paysans (on les appelait habitants) de Nouvelle-France. D'autre part, pendant les longs hivers les travaux de la ferme étaient très diminués.

En Europe, les hommes restaient sur leurs terres et dirigeaient la maisonnée pendant la saison hivernale. Au Canada, ils partaient au loin travailler comme bûcherons, chasseurs ou trappeurs. Pendant leur absence, la femme s'occupait entièrement de la gestion de la maison et de la vie familiale.

3) Un ratio hommes-femmes élevé

 En 1666 en Nouvelle France, il y avait quinze hommes pour chaque femme. Soit  94% des habitants âgés de 16 à 40 ans qui étaient de sexe masculin et 6% seulement, de sexe féminin. C'est pourquoi l'intendant Jean-Talon fit venir les Filles du roi afin de rééquilibrer le ratio hommes/femmes. Malgré cela, il y eut jusqu'à la Conquête, époque où cessa l'immigration en provenance de France, une majorité d'hommes parmi les francophones du Canada.

Cet état de fait, selon un principe bien connu en économie, où la valeur d'un bien ou d'un service dépend en partie de sa rareté, rendait les femmes précieuses. En Nouvelle-France, les femmes étaient extraordinairement importantes et il fallait leur faire attention!

Cet état d'esprit s'est maintenu dans l'inconscient collectif de la société même après que l'équilibre hommes femmes eut été rétabli au XIXème siècle.

En conclusion...
 Des femmes instruites, des hommes absents et un ratio hommes/femmes élevé expliquent le rôle fort joué traditionnellement par les femmes dans la vie familiale de même que la perception favorable de la société québécoise envers ses membres de sexe féminin.


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Pour ceux qui souhaitent lire d'autres points de vue sur le matriarcat au Québec, je suggère de jeter un coup d'oeil aux articles suivants...
La société Radio-Canada et son animatrice Catherine Perrin nous proposent une table ronde radiophonique sur le matriarcat en Amérique du Nord.

Sur le matriarcat ailleurs dans le monde...

Pour obtenir un point de vue plus général, on peut lire l'article matriarcat dans Wikipédia.


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Citation du jour

« Ce que femme veut, Dieu le veut. »
Proverbe français

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